Trop chaud pour les manchots !

Pendant l’année scolaire 2020-2021, les élèves du collège Henri de Toulouse-Lautrec ont participé au projet collaboratif « Trop chaud pour les manchots ! » organisé conjointement par le CNES et le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse. Ce projet visait à faire prendre conscience aux élèves que le réchauffement climatique a un impact important sur la vie -ou plutôt la survie- des manchots.

Une journée de visite et d’ateliers découverte sur les manchots (et non pingouins qui sont une espèce différente!) devait lancer le projet au mois d’octobre. Elle a été annulé à cause de la fermeture du muséum suite aux annonces gouvernementales mais des échanges ont eu lieu en visioconférence avec les organisateurs.

Les élèves ont découvert que les balises Argos permettaient de suivre les déplacements des manchots, comment les manchots se nourrissaient, se reproduisaient...


Pendant l’année, cinq enseignants ont pu développer les thématiques du projet à travers leurs disciplines :

  • en anglais, les élèves ont créé de toute pièce une association d’aide et de sauvegarde des manchots. Ils ont d’abord rencontré des membres de Sea Shepherd pour leur poser des questions sur ce qu’est une association puis ils ont distribué les rôles au sein de leur association fictive, établi leurs locaux à Londres et ont choisi un célèbre acteur anglophone comme parrain. Ils ont filmé une présentation des membres de leur association et développé la branche communication.

 

Image
les membres de l'association testent les jeux de connaissance
Image
rencontre avec des membres de Sea Shepherd

 

Image
manchot

 

  • en français, ils ont créé un conte : l’histoire a été rédigée, illustrée puis enregistrée.
  • en EMI, le travail a commencé par des recherches pour créer des fiches d’identité pour chaque espèce de manchot. Après avoir étudié les interventions filmées de la jeune militante Greta Thunberg, ils ont scénarisé puis filmé un appel aux dons sous-titré en anglais avec l’aide de l’association J’ouvre l’œil.
  • en technologie, ils ont suivi les déplacements des manchots grâce aux enregistrements des balises Argos et constaté qu’ils étaient obligés d’augmenter les distances parcourues pour trouver de la nourriture. Les élèves ont accueilli en classe le père d’une camarade qui est venu présenter son travail au CNES. Il avait apporté des balises pour montrer la taille et le poids de ces dispositifs.
  • en histoire-géographie, ils ont travaillé sur les espaces de faible densité à fortes contraintes. Dans le cadre de ce projet, ils se sont concentrés sur les espaces accueillant les colonies de manchots, soit dans l'Hémisphère sud. Ils ont pu découvrir qu'il ne s'agissait pas seulement de déserts froids, et qu'ils devaient côtoyer les humains dans leur milieu naturel (Galápagos, Afrique du sud, Sud de l'Australie...). Les élèves ont écrit un article scientifique illustré sur les différents milieux occupés par les diverses espèces de manchots et l'impact de la proximité avec les humains sur leur colonie. Ces articles ont ensuite été placés de façon géolocalisée sur un planisphère numérique collaboratif.

 

Image
ressources sur les manchots

 

La restitution de ce travail devait se faire lors d’une journée au CNES en juin mais le Covid en a décidé autrement . Tout s’est fait par visioconférence depuis la salle de technologie. Chaque classe participante a pu présenter le travail fait durant l’année scolaire. Pour compenser, les élèves ont pu présenter leur travail à une autre classe de 6° du collège lors d’une matinée de jeux sur le thème des manchots.

 

[Article proposé par Hélène Loye, du collège Henri de Toulouse-Lautrec à Toulouse]