Musée Ingres-Bourdelle | Tournage au musée

L’enseignement de spécialité de cinéma-audiovisuel du lycée Jules Michelet de Montauban propose aux élèves une formation aux formes les plus larges de la création en images et en sons, à partir d’approches historiques, stylistiques, techniques et sociologiques.

Lalie, Capucine, Emma et Carla ont fait le choix de réaliser une dystopie qui transporte le spectateur dans une fiction dépeignant une société imaginaire entre les mains d’une classe dirigeante qui exerce une autorité totale et sans contrainte de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre-arbitre.

Un tableau oublié découvert dans la salle reculée d’un musée, sera le catalyseur d’une mémoire collective qui se réveille, point de départ d’une volonté collective de changer le monde.

Cette œuvre choisie, c’est L’arbre de la liberté de Bernard Prosper Debia.

On y distingue au premier plan Alphonse de Lamartine un des protagonistes de la révolution de 1848 qui redresse l’arbre de la liberté de 1789 après le renversement de la monarchie. Une allégorie qui fourmille de détails et foisonne de scènes secondaires où symbolismes et monstres côtoient une foule de personnages. Comme Jean-Auguste-Dominique Ingres, Prosper Debia (1791-1876) est un artiste-peintre natif de Montauban. Presque totalement oublié aujourd’hui, il collabora avec Ingres et exposa régulièrement au Salon entre 1824 et 1833.

Antithèse de la société idéale portée par des utopies, les dystopies plongent les spectateurs dans un futur sinistre. Le choix de ces lycéennes d'une fin qui dessine une aube nouvelle, nous invite à apprécier la formule du philosophe italien Antonio Gramsci : « Le pessimisme de la connaissance n’empêche pas l’optimisme de la volonté ».

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