Le projet « Paysages urbains et street art » permet à l’élève de découvrir le street art et de réfléchir aux résonances entre les enjeux des espaces urbains et la créativité locale toulousaine.

PARTENAIRES

• CAUE 31 (Conseil de l’Architecture et de l’Urbanisme de la Haute-Garonne)
• Boris Sécretin, Illegal Painting, graphiste et photographe.

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Écoles - Collèges : Classes de cycles 3 et 4

DÉMARCHE

Étape 1 - Le lieu, source d’inspiration (2h, terrain de l’Arsenal OU rue Gramat à Toulouse).
Sélectionnant un espace riche en problématiques d’usages et en expressions variées du Graffiti, ce lieu se révèle comme une toile vierge d’inspiration et d’éducation sur l’espace public et l’art urbain. L’architecte et l’artiste accompagnent les élèves dans l’exploration du lieu. Ils y collectent des matières inspirantes, s’immergent, observent des espaces et leur appropriation. Ils utilisent une fiche d’analyse urbaine et un dossier d’archives en lien avec l’histoire picturale et évènementielle du site, afin d’enrichir leur compréhension et leur analyse du lieu.

Étape 2 - Visite d’un quartier de Toulouse par le prisme du street art (2h).
Accompagnés par Boris Sécretin (Illegal Painting), les élèves découvrent un quartier toulousain sous l’angle du Street Art et du Graffiti. Cette visite, au-delà d’une collecte visuelle, ouvre sur des discussions historiques, esthétiques et politiques, enrichissants leur perception de l’art urbain.

Étape 3 - Le lieu, ses atouts et ses enjeux (en classe, 2h).
Cette étape est réalisée à partir du fruit de la collecte, des ressentis et découvertes liées aux étapes 1 et 2. Les élèves s’interrogent sur les atouts du lieu à valoriser et sur les problèmes à dénoncer. Les élèves adoptent une perspective journalistique, enrichie de touches poétiques ou ironiques pour questionner le partage des espaces publics. Les connaissances d’un architecte affinent leur analyse, les guidant vers la création de photomontages qui mettent en lumière les dynamiques complexes du Graffiti.

Étape 4 - Toulouse, haut lieu du graffiti (en classe, 2h) : Boris Sécretin raconte l’histoire du street art à Toulouse.
Boris Sécretin raconte l’histoire du Street Art à Toulouse, les œuvres et les artistes qui ont marqué des espaces publics ou des quartiers.
De pionnière dans le Graffiti dans les années 1980 à 2000, Toulouse a vu l’évolution de cette culture sous l’impulsion de politiques municipales et l’adaptation de la communauté. La Truskool et d’autres ont marqués cette époque, tandis que des évènements comme Mister Freeze ont valorisé le Street Art. Les relations avec les pouvoirs publics ont forgé une identité unique à Toulouse, où Boris Sécretin joue un rôle clé en documentant et rassemblant la riche histoire du Graffiti local.

Étape 5 - Valoriser des œuvres de street art par la photographie (1h ou 2h, en classe). Boris Sécretin présente le rôle de la photographie dans la préservation et la valorisation du street art.
En quoi et comment la photographie permet-elle de valoriser des œuvres de Street Art ? Capturant l’éphérémité du Street Art, la photographie joue un rôle essentiel dans sa préservation et sa valorisation. Boris Sécretin l’illustre avec son œil de photographe d’architecture et le support de ses travaux.

Les déplacements des élèves vers les sites visités sont à la charge de l’établissement.

CONTACT

Cathy Pons
Chargée de mission Pédagogie CAUE 31
pons.c@caue31.org

BUDGET

Les interventions du CAUE 31 sont financées par le Conseil Départemental de la Haute-Garonne. La part collective du Pass Culture peut être engagée pour financer les interventions de Boris Sécretin. Les déplacements des élèves vers les sites visités sont à la charge de l’établissement. 
Les cinq interventions de l’artiste Boris Sécretin peuvent être financées via la part collective du Pass Culture (1000 €)

POUR ALLER PLUS LOIN

- Le site du CAUE 31
- Le site de l’artiste Boris Sécretin
- Page de la DAAC consacrée au CAUE 31 : Les offres pédagogiques du CAUE 31