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“L’amour, toujours l’amour. Entre coup de foudre, passion, parades nuptiales ou tendresse, imaginez l’émergence d’un désir, la naissance d’une aventure sentimentale, ou une attraction sensuelle. Rédigez une nouvelle brève, dense, rythmée autour d’une Nature (au sens large du terme) en émoi et partagez-la avec nous. Une seule adresse pour concourir : concours-litteraire-museum@toulouse-metropole.fr “

Le Muséum de Toulouse propose une exposition nommée “Sex appeal”. En voici la présentation : "Il n’y a pas de plus grand mystère au monde que l’existence des sexes" écrivait Charles Darwin, le sexe restant l’élément moteur de l’évolution et constructeur de biodiversité. Avec cette nouvelle exposition temporaire intitulée Sex-appeal, le Muséum de Toulouse a choisi de lever le voile sur la biodiversité du vivant par le prisme de la sexualité, révélant, sans tabou, la vie intime des plantes et des animaux.” 

Dans le cadre de cette exposition, deux concours entrent en résonance avec l’enseignement du français. Il est possible d’y participer jusqu’au 2 janvier 2024 :

1. Concours de nouvelles : “La nature ne pense qu’à ça !”

Ce concours peut s’inscrire en 1ère professionnelle dans l’objet d’étude “Lire et suivre un personnage : Itinéraires romanesques” et permettre un travail de lecture et d’écriture sur la thématique des rencontres amoureuses, l’évolution d’une relation amoureuse, la passion... 

• Si la lecture permet de suivre la construction d’un personnage, l’évolution de ses émotions, sentiments, de porter un regard critique sur les expériences qu’il vit ; en retour c’est bien le lecteur qui se construit, interroge, et confronte ses expériences, ses représentations à celles des êtres de papier rencontrés au cours de ses lectures et analyses au sein de la classe. 
• L’écriture proposée par ce concours, notamment dans le cadre de la thématique « La nature ne pense qu’à ça ! » permet de réinvestir le travail mené dans le cadre d’une séquence sur cet objet d’étude et de placer la focale sur la nature. Le sujet scripteur peut, par cette expérience, trouver, manier les mots et formules qui mettent en émoi la nature au sens large, nature dont il fait aussi partie. Décentrer ainsi le regard peut lui permettre d’oser dire, d’éprouver des manières de dire pour mieux se dire.

Aussi, un tel projet peut s’inscrire dans le cadre de notre horaire disciplinaire, de l’AP et permettre de travailler l’écrit de manière différenciée : production individuelle, collective et expérimenter l’atelier d’écriture.

La thématique offre également l’occasion de s’inscrire dans un enseignement transversal dont chacun est porteur : « l’éducation à la vie sexuelle et affective ».

2. Concours photo : 

Le concours de photographie proposé sur la même thématique ouvre des opportunités, à partir des photos prises par les élèves de travailler le dialogue texte et image. Ainsi on pourrait suggérer l’écriture de poèmes et engager la classe dans la création d’un recueil de poésie collectif autour de « La nature ne pense qu’à ça ». Un tel projet demanderait aux élèves de s’interroger sur le processus créatif, de définir l’organisation, l’identité visuelle de leur recueil, d’expérimenter l’écriture d’une préface... Un développement des compétences numériques serait possible si la mise en forme finale conduit les élèves vers le livre numérique. 

Pour enrichir la réflexion didactique et pédagogique, on peut s’appuyer sur les ressources disponibles sur le m@gistère en accès libre suite aux journées des Lettres 2023 Lire, voir, créer en classe de français : l’interprétation en tous sens.

Si vous participez à l’un de ces concours, n’hésitez pas à nous partager votre expérience en cliquant ici.